Nicolas Sarkozy a indiqué aujourd’hui qu’il excluait la tenue d’un référendum sur ce que les journalistes ont nommé le « traité européen sur la discipline budgétaire ».
« Ce n’est pas une arme. Le référendum est une méthode qui présente un autre avantage qui consiste à dire à cette France qui souffre du fait de la crise (…) qu’elle aura la parole, qu’elle n’est pas exclue du débat et qu’elle peut trancher un certain nombre de sujets quand il y a blocage manifeste« .
« On peut parfaitement imaginer un référendum sur l’Europe, sur la monnaie unique par exemple (…), parce que la question est parfaitement claire : Voulez-vous échanger le franc contre l’euro ? » a expliqué Nicolas Sarkozy. « S’agissant d’un traité avec 200 articles ou 250 articles, je ne vois pas la question claire qu’il y aurait« , a-t-il poursuivi, tout en défendant le bien-fondé de ce « pacte budgétaire » qui ne comporte pas, selon lui, d’abandon de souveraineté.
Il s’agit du Traité sur la stabilité, la coordination et la gouvernance au sein de l’Union économique et monétaire (TSCG, plus communément dénommé « Pacte budgétaire »).
Ce traité, qui sera soumis à la ratification après les élections législatives de juin 2012, ne comporte en vérité que 16 articles, parfaitement intelligibles pour qui veut bien se donner la peine de les lire.
Vu l’erreur grossière de Nicolas Sarkozy, il apparait qu’il n’a pas pris la peine de lire ce Traité.
Par conséquent, je ne vois pas en quoi il serait, dans quelques mois, compétent pour signer ce traité.
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